Interview de Flure du 02/07/2010

Interview de Flure

 par Le morse des mers

 

  • Interview réalisée le 02/07/2010
  • Dernières annotations le 20/07/2010

  

  

C’est en toute humilité que Flure s’est prêté au jeu de l’interview pour ZC Virtual Underground Art Gallery. L’occasion de revenir sur sa carrière de pixel artist obscur et sur les quatre oeuvres l’ayant faconnée…


 

Comment as-tu connu le Pixel Art Obscur ?

Je crois que c’est par Le morse des mers, je ne me souviens absolument plus comment il a porté cet art à ma connaissance mais c’est forcément par lui que j’ai connu le site de Panda Pixela1, car il me semble c’est la seule personne que je connaisse qui soit en relation avec l’auteur de ce site et créateur du mouvement.

Qu’est-ce qui t’as poussé à te lancer dans la création d’oeuvres Pixel Art Obscur ?

Je trouvais cela amusant, et lorsque Le Panda a lancé son concours sur Le Radeau de la Méduse, j’ai trouvé ça marrant, j’avais dix minutes à perdre… Et je me disais que si un jour ce courant artistique venait à être connu du grand public, j’aurais été parmi les pionniers, et alors à moi la gloire et la richesse, car je ne doute pas que les oeuvres de PAO se vendront un jour chez Sotheby’s !

Tu es effectivement l’un des pionniers du PAO pourtant on ne recense qu’une seule de tes oeuvres sur Panda Pixela et trois oeuvres supplémentaires exclusives à ZC Virtual Underground Art Gallery. Te définis-tu comme un pixelartist obscur occasionnel ou est-ce par soucis de privilégier la qualité à la quantité ?

Je suis définitivement un pixelartist obscur occasionnel, dilettante et procrastinateur. Mais aussi un fin stratège commercial : la rareté de mes oeuvres leur apporteront beaucoup de valeur dans le futur proche où le PAO sera recherché par les plus grands collectionneurs d’art obscur. Un jour, mes oeuvres trôneront certainement aux côtés de H.R. Giger dans les plus grandes galeries du bizarre et décalé !

L’oeuvre publié sur Panda Pixela, Le rat d’eau de la méduse, prend à contrepied les consignes du concours Géricault n’avait rien compris organisé sur ce site mais a tout de même été validé par le jury, comment as-tu réussi ce tour de force ?

J’ai vu les oeuvres qui avaient déjà été postées. La plupart reprenaient la scène originelle en ajoutant un brin d’humour (très bon d’ailleurs), que ce soit par une bulle de bande dessinée2 ou un autoportrait en caméo (je pense notamment à l’oeuvre3 du morse des mers). J’ai été impressionné par la qualité des oeuvres et le travail monumental fourni par les artistes, mais, en bon procrastinateur que je suis, il me fallait trouver un raccourci. J’ai opté pour ce PAO sous forme de rébus, ainsi je privilégiais l’originalité à la qualité du dessin. Je pense que c’est cela qui a séduit le jury.

Ce détournement traduit-il un style provocateur ou une intention particulière autre que provocatrice ?

Aucune intention particulière autre que celle d’aller vite. Je pense que mon art doit s’exprimer rapidement, de manière fluide, avant que ma procrastination ne prenne le dessus et m’empêche de terminer mon oeuvre. Rien de pire pour l’artiste que je suis que de commencer une oeuvre, et de se rendre compte à mi-chemin qu’elle ne sera jamais terminée, jamais publiée, et que la gloire et la fortune sont hors de portée !

 

Cette oeuvre est totalement vierge de toile de fond, les seules éléments présents étant le personnage de la Méduse, le rat et une étendue d’eau. Peux-tu nous expliquer ce choix artistique ?

Je me suis focalisé sur le sujet, et, encore une fois ma flemme a eu le bon sens de me dicter d’éviter les fioritures. Ainsi l’amateur peut passer plus de temps à analyser l’iconographie résultante du traitement décalé du sujet pour mieux appréhender la torpeur de l’âme de l’artiste au faîte de sa créativité.

Au delà du jeu de mot, cette oeuvre à une portée mythologique, es-tu un féru des contes et légendes greco-romaine de l’antiquité ?

J’aime beaucoup en effet, même si je ne suis pas très calé dans le domaine. Lorsque l’idée de la méduse mythologique (une des trois gorgonnes, ces demi-déesses maléfiques de l’antiquité grecque qui avaient le pouvoir de transformer qui les regardait en statues de pierre. Méduse est la plus célèbre, car elle fût vaincue par Persée, qui utilisa le son bouclier tel un miroir pour la vaincre. Enfin c’est ainsi que l’histoire est racontée dans le film « Le choc des titans ») m’est venue à l’esprit j’ai été séduit par son côté maléfique. Le fait de l’associer a un rat renforçait ce côté maléfique. A la base je voulais même donner un visage humain à ce rat, pour établir une référence à la nouvelle « La maison de la sorcière », de H.P. Lovecraft, mais cela était au-delà de mes talents de pixelartiste, aussi obscur sois-je.

Ta seconde oeuvre, Nuances de bleu foncé, détourne encore une fois un concept de  Panda Pixela : le monochrome. Est-ce une forme de rebellion de la dictature pandapixelienne ou une volonté de te démarquer des autres artistes ?

Je ne considère pas qu’il existe une dictature pandapixelienne, bien au contraire je ressens une liberté jamais vue dans aucun autre art (à part le free jazz peut-être, mais ça c’est aussi inécoutable que le romanichel qui fait la manche dans le métro en jouant la lambada au hasard et en boucle sur son accordéon). Non, ce qui m’a poussé à faire un dégradé plutôt qu’un monochrome, c’était encore une fois le rêve de gloire (et de richesse), que j’obtiendrai sans peine grâce au titre que j’estime avoir gagné dans la communauté pixelartobscurienne de part mon innovation dans le domaine, qui a fait avancer le mouvement d’un grand pas dans la couleur !

 

Comment as-tu travaillé les nuances de cette oeuvre ?

J’ai simplement choisi une nuance de base, puis j’en ai fait des bandes en éclaircissant peu à peu. Les Van Gogh et autres Klein n’ont qu’à bien se tenir…

 

Cette oeuvre est exclusivement publié sur ZC Virtual Underground Art Gallery, fait-elle partie des nombreuses oeuvres destinées à Panda Pixela  mais non publiées suite à l’arrêt des mises à jour sur ce dernier ?

Non, comme un peu toutes mes oeuvres de PAO, je l’ai créée dans un moment de désoeuvrement. J’aurais bien aimé qu’elle soit publiée sur le site Panda Pixela (avoir ses oeuvres sur le site qui a contribué à la génèse d’un mouvement artistique ne peut qu’apporter, la gloire la richesse etc.), mais le site était déjà « arrêté » depuis un moment. Mais je ne désespère pas qu’il publie un jour le restant de mes oeuvres, lorsqu’il aura repris les mises à jour de son site.

 

Lampe en équilibre instable non rattrappée par un gaucher un peu gauche, se rapproche du style de l’artiste Discobilly de part les effets d’ombre, le traits épais et les contours du cadre. Est-ce une coïncidence ou as-tu vraiment été inspiré par cet artiste ?

En fait, je pense qu’au départ c’est Discobilly qui a créé sa technique en s’inspirant de mon dégradé. Je ne peux lui en vouloir, tout le monde s’inspire de ses maîtres. Mais, rendons à César ce qui appartient à Julien : en effet, je me suis inspiré, voire j’ai plagié, son style. Il a une parfaite maîtrise du pixel, des ombrages et de la dynamique, et je dois avouer, même si cela fait un peu de mal à mon égo, que je suis assez fan du cadre qu’il offre à toutes ses oeuvres. En fait je le considère comme le deuxième pixelartiste obscur à avoir créé la plus grande avancée dans le mouvement (après moi et mon dégradé bien sûr).

 

Cette oeuvre est-elle autobiographique, au delà du fait que tu sois droitier dans la réalité ?

Pas du tout, j’ai plutôt pensé à un gaucher fameux pour sa gaucherie.

Etre gaucher est-il l’un de tes fantasmes ou s’agissait-il là d’un moyen pour que le message de ton oeuvre ait un meilleur impact ?

A vrai dire j’aimerais être ambidextre, pour pouvoir lacer mes chaussures de la main gauche tout en buvant mon café de l’autre. Hélas c’est impossible, car j’ai toujours besoin de mes deux mains pour lacer mes chaussures. J’ai donc abandonné cette idée.

A travers cette oeuvre, tu sembles dénoncer la mise à l’écart des gauchers en mettant en avant une idée reçue ou alors tu as voulu matérialiser les inconvénients d’être un gaucher dans notre société, qu’en est-il exactement ?

Etre gaucher est pour moi un des symboles de la maladresse. Ne dit-on pas « être gaucher comme un éléphant dans un magasin de porcelaine » ? J’ai voulu symboliser l’échec du maladroit à rattrapper cette lampe qui vacille, et va finalement s’éclater par terre, et la lumière va donc s’éteindre. Encore une oeuvre assez sombre, en lien assez direct avec Le rat d’eau de la méduse.

Es-tu solidaire de la cause des gauchers ?

Je leur souhaite d’accéder un jour à la droiterie, en ce sens je pense être solidaire, oui.

La lampe que tu représentes posssède un cable bien trop court pour être branché sans l’aide d’une rallonge, règles-tu tes comptes avec un quelconque fabricant de lampe (ou autre appareil éléctrique) ?

Absolument pas, il n’y a aucun message politique dans cette oeuvre. Mais je n’exclus pas d’en mettre un dans une prochaine oeuvre. En fait, le cordon trop court est une ellipse. J’ai voulu adapter un style narratif spécifique de la littérature au PAO. Un jour, quand j’aurai la gloire et la richesse, il y aura sans doute des commentaires de texte sur mon oeuvre. J’en profite pour attirer cette attention sur le fait que la lampe est allumée alors qu’elle n’est pas branchée ! Que doit-on en déduire ? Je laisse l’amateur tenter de percer le mystère de la pensée de l’auteur lors de la création de cette oeuvre.

Qui a tué Charlie dans la bibliothèque avec le chandelier ? est ton oeuvre qui a le plus de succès sur ZC Virtual Underground Art Gallery, comment expliques-tu cela ?

Sans doute parce que c’est une oeuvre ludique, qui invite l’amateur à élucider l’énigme. Allons bon ce n’est pas si compliqué, tous les indices sont là.

Comment t’es venue l’idée d’un crossover entre les jeux « Où est Charlie ? » et « Cluedo » ?

Eh bien dans Cluedo tous les personnages sont représentés par une couleur, et le pion qui les représente est de cette couleur. Charlie est toujours orné dans bonnet rouge et blanc. Par association d’idées, je me suis dit qu’un pion rouge et blanc égayerait quelque peu le plateau. De plus, à chaque partie, c’est le professeur Lenoir qui s’est fait assassiner. J’ai subitement été frappé par la connotation raciste de cette règle du jeu, et j’ai donc décidé d’intervertir les personnages pour réparer cette injustice. Ainsi, on se souviendra aussi de moi comme humaniste.

 

Voulais-tu simplement provoquer une polémique en plaçant une bible sur une scène de meurtre ou cela va-t-il plus moins (comme par exemple une dénonciation des méfaits de la réligion chez certains fanatiques) ?

Non, il n’y a ici aucun message religieux. On en revient encore à ma procrastination. J’avais envisagé que le livre soit « Autant en emporte le vent », ou encore « Analyse sémantique du terme topinambour de la biographie de Nostradamus », mais mes piètres talents de dessinateur ne m’auraient pas permis d’indiquer un tel titre de manière lisible sur ce livre. J’ai donc opté pour une iconographie aisément identifiable, pour faciliter la lecture de l’oeuvre.

Au final, après trois oeuvre d’un style totalement différent, cette dernière semble puiser du côté de Lampe en équilibre instable non rattrappée par un gaucher un peu gauche pour le graphisme et du Rat d’eau de la méduse pour l’aspect rébus. As-tu finalement définit ton style avec cette oeuvre ?

Je pense qu’un véritable artiste se réalise dans le renouvellement de son style. Comme Shangri-l, j’expérimente et ne souhaite pas me retrouver étiqueté dans telle ou telle catégorie de pixelartiste obscur. Je préfère qu’on se souvienne de moi comme un artiste innovant.

 

Comptes-tu poursuivre ta carrière de pixelartist obscur ? Si oui, quand pourra-t-on voir tes nouvelles oeuvres ?

L’inspiration ne vient pas sur commande ! J’espère avoir à nouveau les moments de désoeuvrement nécessaires à mon processus de création, mais je suis actuellement très occupé dans ma vie privée.

 

Tu serais à l’origine de l’initiation au Pixel Art Obscur de Shangri-l, artiste le plus prolifique du mouvement et créateur de ZC Virtual Underground Art Gallery… à moins que cette initiation ne vienne du morse des mers (voir l’interview de Shangri-l ainsi que ses propos dans l’introduction de sa rétrospective vidéo). Peux-tu nous éclairer à ce sujet ? Te revendiques-tu comme le parrain officiel de Shangri-l ?

Ce fût une excellente initiative, et je voudrais qu’elle soit mienne. Mais je ne crois pas que ce soit le cas. Je pense que c’est plutôt Le morse des mers qui a initié Shangri-l.

 

Concernant ZC Virtual Underground Art Gallery, pourquoi avoir choisit d’y herberger tes oeuvres PAO ?

Il fallait une vitrine à la hauteur de mes oeuvres, et je fais confiance à Shangri-l pour cela. Il est très respectueux des droits d’auteur, et on dirait qu’il gère le projet à plein temps ! Cela me laisse ainsi tout le temps nécessaire pour me consacrer à mon ascension vers la gloire et la richesse.

Que penses-tu des oeuvres de chacun des autres artistes que tu cotoies sur ZC Virtual Underground Art Gallery ?

Je pense qu’ils sont tous très prolifiques, et certains seront même au panthéon des pixelartistes obscurs. Mais franchement, aucun ne m’arrive vraiment à la cheville…

Outre le recensement de créations autopubliées, le site héberge également des ready-made, des peintures, des créations originales, envisages-tu d’oeuvrer un jour dans un de ces domaines ?

Comme pour le PAO, j’attends le moment de désoeuvrement qui me conduira à l’inspiration. Le moment actuel n’est malheureusement pas propice à cela.

Quel regard as-tu sur les oeuvres publiées hors PAO ?

Les autres courants sont très intéressants. Je pense qu’ils participent énormément à l’émergence de toute une culture underground. Mais on se souviendra toujours des origines, et donc du PAO, et donc de moi.

On dit que t’es porté acquéreur de l’oeuvre Moellon 2. Es-tu fan de moelloning4 ?

Je considère qu’un artiste accompli sait reconnaître le talent de ses pairs. En l’occurrence, Moellon 2 est une oeuvre majeure dans le courant du ready-made. Il sera de toute beauté dans mon salon.

Peux-tu nous dire qu’elle a été le montant de la transaction concernant  Moellon 2 ?

Je n’en ai plus aucune idée. Mais l’art n’a pas de prix (enfin, Van Gogh ne vendait pas ou très mal ses peintures de son vivant, alors j’espère que la transaction ne dépassait pas les quelques euros5).

Quand comptes-tu finaliser cette transaction : c’est à dire régler le montant et récupérer l’objet ?

J’espère pouvoir le faire bientôt, mais j’ai encore beaucoup à faire dans l’aménagement de ma galerie d’artiste.

Tu pratiques le demomaking (ton oeuvre Lack Of Disco sera bientôt recensée sur ZC Virtual Underground Art Gallery6), peux-tu éclairer les néophytes sur cette activité ?
Le demomaking est une forme d’art informatique. Il se pratique par groupe, et, comme dans les groupes de musique, chaque membre a une ou plusieurs fonctions : programmation, graphisme, musique, design…

Pour avoir une idée plus précise de ce dont il s’agit, il faut revenir une trentaine d’années en arrière. Sur les premiers ordinateurs personnels (Commodore, Atari, Amiga…), les groupes de cracking se livraient entre eux une course de vitesse pour déjouer les protections des jeux vidéos et utilitaires dédiés à ces machines. Pour accroître leur renommée, ils « signaient » leur piratage d’une petite introduction animée, qui s’exécutait automatiquement au lancement du logiciel, ou qui était livrée avec. Peu à peu, les membres de ces groupes de cracking se spécialisèrent : certains dans le piratage proprement dit, d’autres dans la création de ces introductions.

Puis, une sorte de schisme eut lieu. Ceux qui créaient les introductions commencèrent à le faire sans besoin d’accompagner un logiciel piraté. Ils le faisaient uniquement pour montrer leur capacité à dominer le hardware par des astuces de programmation. Et leurs productions s’étoffant de plus en plus, on finit par les appeler des « démos », car il s’agissait littéralement de démonstrations techniques. Et cela a continué d’évoluer jusqu’à aujourd’hui, en même temps que le hardware évoluait, permettant la création de plus impressionants effets, tout en laissant une plus grande place au design. Régulièrement, les démomakers se réunissent dans des démoparties, qui sont des meetings pouvant rassembler plusieurs centaines de ces geeks. Des compétitions sont organisées pour élire les meilleures intros et démos. Les graphismes 2D et 3D ont aussi leurs compétitions. La plupart des démomakers sont européens, principalement originaires des pays germaniques ou scandinaves. Mais on voit fleurir quelques démoparties aux Etats-Unis ou en Australie. Cette scène a notamment été repérée par les constructeurs de hardware, notamment par nVidia qui organise régulièrement une démoparty aux US. C’est aussi un bon moyen pour eux de promouvoir leur matériel. Je finirai cette rapide introduction en faisant remarquer que beaucoup des meilleurs demomakers sont actuellement très actifs dans le domaine du jeu vidéo. Je pense par exemple à Statix du groupe Acme, qui a travaillé avec Peter Molyneux (le créateur de Populous) sur Black & White 1 et 2, et a ensuite créé son propre studio de développement pour créer Little Big Planet sur PS3. J’ai moi-même travaillé chez Infogrames il y a une dizaine d’années.

En ce qui concerne mon activité dans le démomaking, j’ai rejoint le groupe PoPsY TeAm en 2009 en tant que programmeur sur Nintendo DS. J’étais attiré par le challenge de programmer sur un hardware limité mais aux capacités bien particulières. Au final, nous avons présenté notre première démo sur NDS, Lack of Disco à la Main Demoparty, qui a lieu à Arles chaque année en octobre. Pour ce faire, nous avons l’honneur de bénéficier d’un dessin 2D réalisé par le fameux Profil du non moins fameux groupe Eclipse, qui était une des références françaises dans le démomaking de la fin des années 80 / début des années 90.

Par ailleurs, avec la PoPsY TeAm nous organisons chaque année une démoparty, la VIP (pour Very Important Party). Cette année elle se déroulera à Thoissey du 9 au 11 juillet7.

Ton site GEEK N’ROLL vient d’être mis en ligne, quel en sera le contenu ?

Pour l’instant il n’y a qu’une seule rubrique, intitulée La démo du mercredi, dans laquelle je présente chaque semaine une démo qui a retenu mon intérêt. Dans l’avenir je créerai d’autres rubriques, plus généralistes dans le domaine du geek, mais aussi des rubriques en rapport avec ce qui est Rock n’Roll (et il ne s’agira pas que de musique !), car il faut bien coller avec le nom du site 🙂

Enfin, as-tu d’autres passions et/ou activités ?

Je suis récemment devenu fan inconditionnel de la série Doctor Who de 2005, celle qui fait suite au film des années 80 mettant en scène Peter Cushing dans le rôle du docteur. Je pratique également le violon, quand j’en ai le temps ET la motivation. Mais pour le moment l’essentiel de mon temps se résume à déballer les cartons suite à l’emménagement récent de ma copine avec moi.

 

Propos recueillis par Le morse des mers

 

 

Annotations :

  1. Site à l’origine du mouvement Pixel Art Obscur.
  2. Flure fait ici référence à trois oeuvres : Le dernier à l’eau à gagné – La finale par oCo, Les tentacules de l’entertainment par Koto et Le radeau de la méduse perdue par Thanos.
  3. Un morse squatte le radeau.
  4. Mouvement lancé par Shangri-l, dérivé du ready-made. Voir la page du Moellon Project pour de plus amples informations.
  5. Selon nos estimations, la transaction s’élèverait à exactement 1€ et 22 centimes.
  6. Lack Of Disco a été publié sur ZC Virtual Underground Art Gallery quelques jours après cette interview.
  7. A l’heure où nous publions cette interview, la VIP 2010 a déjà eu lieu, ce qui n’était bien évidemment pas le cas au moment de l’entretien.

 

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