Pixel Art Obscur – Créations de Eero Suo

Pixel Art Obscur – Galerie de Eero Suo

 

Comme son nom ne l'indique pas, Eero Suo n'a ni la créativité froide et technologique du designer Eero Saarinen, ni la prestance théâtrale de Jean Marais (Suo veut dire Marais en finnois).

 

 

Eero Suo a appris la typographie au plomb dans les années 80, en même temps qu'il bidouillait des programmes en basic, aussi inutiles que dépourvu de sens, avec le Commodore-64 de son grand frère, quand celui-ci n’était pas là.

 

Déjà au collège, ses cahiers étaient un peu illustrés par des collages de photocopies, avec un semblant de mise en page, quoique collège et collage n’aient pas vraiment une racine commune, et qu'il eut été collé plusieurs fois par ses professeurs mécontents.

 

 

En 2007, afin de mettre en ligne ses vidéos sur une plate-forme, avec des fonds sonores qui ne fâchent pas le système de détection d’infractions aux droits d’auteurs de ladite plate-forme, Eero Suo commence à faire lui-même sa musique. De telle sorte, il ne peut lui être reproché de voler l’argent de Fabien Lebourdon qui veut agrandir sa piscine, ou de Viviane Chivel, qui veut agrandir sa poitrine. Il est important que les vrais artistes, ceux qui n'arrivent à vendre des disques qu'en passant à la télé, ne soient pas réduits à une vie encore plus misérable qui les obligeraient à rouler dans une limousine de moins de dix mètres. Ben oui, 2007, c’est la loi DADVSI, qui sanctionne le téléchargement illégal de maisons sur Internet, et la bulle immobilière qui éclate en raison de ces satanés pirates. C’est donc comme ça qu'Eero Suo a illustré des images de compétitions de tennis avec de la musique electronica noise.

 

 

Il décide, dans la foulée, de faire aussi de la musique pour la musique elle-même, tant qu'à faire, et à la déposer sur un site dédié. Et c'est là que se pose la question des pochettes de disques.

 

 

Six ans plus tard, après avoir remplacé plein de fois les pochettes de disque par des pochettes de plus en plus petites en terme d’espace disque sur le serveur, et viré aussi certaines parce que trop ratées, les pochettes de disque de monpauvrelieu.com sont remplacées par des pochettes trois fois plus petites, en taille de fichier s'entend toujours, le png prenant la place du jpeg, le dessin en traits et aplats celle du photo-collage, 15 couleurs indexées ou moins celle des millions de couleurs. L’ouverture de monpauvrelieu.i2p ne pose pas de problème de limite de stockage, mais de bande passante, donc là aussi, png 15 couleurs.

 

 

Et naturellement, ces dessins à main levée à la souris conduisent Eero Suo à dessiner pour le dessin lui-même, et appelle directement sa technique "Pixel Art Obscur" pour faire comme les autres. En général, Eero Suo n'a pas un caractère à vouloir faire tout comme les autres, mais vu que là les autres ne sont de très loin pas tout le monde, (ils se comptent sur les doigts d’une main et de deux pieds) ça passe pour cette fois.

 

 

Le premier Pixel Art Obscur publié dans cette rubrique dans son carnet-de-toile (traduction littérale de "web log", comme on traduirait "Candy Crush" par "Casse-Bonbon") reste lié à la musique et à son site, puisqu’il s’agit d’un portrait half-ready-made de Thomas Tomkins, version plus grande que le format quasi-timbre-poste de mespauvreslieux.i2p/.com.

 

 

Le suivant est le Cavalier sur poney sur eau, qui est la version sans texte de la pochette du disque orgyll. Puis vient Entrave à la circulation qui n’a plus aucun rapport avec son site internet. D'autant plus que tout est diffusé sous des licences ouvertes permettant leur circulation, précisément, Eero Suo publie presque tout sous sa licence "maison", la licence COGITO ARCANUM, qui a fait l’objet d'un pixel art obscur pour tenter d’illustrer le terme, qui au passage n’a rien à voir avec le contenu de la licence, il lui fallait juste un nom, alors Eero Suo a latinisé le nom d’un athlète dont wikipédia lui a sorti la page au hasard : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gogita_Arkania

 

 

 

Oeuvres :

 

 

 

 

 

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